mercredi 19 août 2009

La journée des signes

Il y a des jours comme ça où des petits riens nous laissent à penser que nous sommes sur la bonne voie:

1er signe: à la faveur d'un café pris à la terrasse d'un café anonyme du 17e arrondissement, nous avons graduellement compris que notre voisin, manifestement en pleine interview, n'était autre que le producteur de Gaza / Sderot, LE web-documentaire qui a été le déclic pour nous et donc un élément fondamental dans la construction de notre projet. Après avoir hésité, nous nous sommes contentés d'écouter ses propos sur l'avenir du web documentaire. Selon lui le modèle économique se cherche encore mais le public est en demande et pour lui ce nouveau média a un grand avenir devant lui. D'ailleurs les chaînes de télé ne s'y sont pas trompées puisqu'elles commencent toutes à investir dedans.
De quoi réfléchir...

2e signe: On a eu la confirmation qu'être lauréat de Paris jeunes aventures allait nous apporter encore plus qu'une aide financière. En effet Libévoyages est partenaire de l'opération et nous a contacté aujourd'hui pour nous encourager à leur envoyer des articles tout au long de notre voyage. Enorme visibilité puisque les articles postés sur ce mini site de Liberation sont lus en moyenne par 5000 personnes.
On ne demandait pas mieux nous, donc des nouvelles d'Itinéraires Bis, ils vont en avoir...


mardi 18 août 2009

Un itinéraire en bonne voie...











Même si les étapes restent encore à préciser, les billets d'avion sont bookés: départ le 4 janvier 2010. Voici donc dans les grandes lignes, où nous mènera notre périple : Arrivée en Amérique Centrale à Cancun au Mexique, puis Guatemala et Costa Rica. Ensuite plongée dans le sud avec Chili, Argentine, Bolivie, Pérou. Enfin, changement de continent pour l'asie du Sud Est avec l'Indonésie, le Cambodge et le Laos et retour à Paris.

C'est drôle de visualiser notre itinéraire ainsi. A l'échelle du monde notre voyage de 7 mois paraît bien peu de choses...
(cliquer sur la carte pour voir de plus près).

mardi 11 août 2009

Hors des sentiers battus

Peut-on voyager durable quelque soit son porte-monnaie ? C'est une question à laquelle nous essaierons de répondre au cours de notre voyage. En attendant, force est de constater les prix élevés proposés par les agences de voyage. Pour quelle raison ? Nous avons posé la question à Carlos, initiateur de voyages durables au Pérou. Il passait par Paris, et nous avons réussi à prendre une bière avec lui gare d'Austerlitz.

Selon lui, ces prix élevés s'expliquent pour plusieurs raisons. Il s'agit tout d'abord de voyager hors des sentiers battus, ce qui implique une logistique plus complexe. En outre, le tourisme durable impose de faibles effectifs parmi les groupes de touristes, d'où l'absence d'économies d'échelle. Mais ce ne sont là que des pistes de réflexion.

C'est au cours de nos recherches que nous avons pris contact avec Carlos. Nous irons lors de notre passage au Pérou, à la rencontre d'un projet de reforestation qu'il a mis en place à proximité de Cuzco. Dans cette région, la pression démographique pousse les habitants à arracher leurs arbres, encore et encore. Résultat : ces derniers disparaissent, d'où un bouleversement de l'écosystème. Et les touristes dans tout ça ? Une partie du prix du voyage est consacré à l'achat d'arbre qui seront replantés par la population avec l'aide des touristes également. Il s'agit aussi d'informer les habitants sur les méfaits de la déforestation et de trouver des solutions alternatives. Nous avons vu des photos de ce projet, et on a hâte d'y être !