Au Chili, le cocktail national est le pisco sour, un mélange de pisco (alcool de raisins), de citron et de blanc d'oeuf. Délicieux ! Mais notre incursion dans ce pays nous aura apporté bien plus que ça. Du fait du récent tremblement de terre, nous avons découvert la capitale, Santiago, trois semaines plus tard que prévu. Si les répliques continuent, notre séjour fut sans secousses. Les seuls témoignages de la catastrophe étaient des bandelettes "peligro", entourant les façades de quelques bâtiments endommagés. Mais la vie suit son cours, et l'activité reste intense.
Du haut du Cerro San Cristobal, et malgré le nuage de pollution permanent, on a pu deviner l'étendue de la ville, immense. Pourtant le centre se parcourt facilement à pied, à la découverte de ses batiments coloniaux, de ses places et de ses murs peints. A en oublier qu'une dictature sanglante a marqué le pays jusqu'à la fin des années 80. Toutefois, se rendre au Palacio de la Moneda, où Salvador Allende a trouvé la mort lors du coup d'état de 1973, nous replace face à l'histoire.
Du haut du Cerro San Cristobal, et malgré le nuage de pollution permanent, on a pu deviner l'étendue de la ville, immense. Pourtant le centre se parcourt facilement à pied, à la découverte de ses batiments coloniaux, de ses places et de ses murs peints. A en oublier qu'une dictature sanglante a marqué le pays jusqu'à la fin des années 80. Toutefois, se rendre au Palacio de la Moneda, où Salvador Allende a trouvé la mort lors du coup d'état de 1973, nous replace face à l'histoire.
D'ailleurs, on a eu l'impression que cette période noire n'est pas encore digérée. Il n'existe que très peu de lieux pour en apprendre plus. Si ce n'est le parc pour la paix, mémorial érigé en lieu et place de la Villa Grimaldi, l'un des lieux de torture et d'emprisonnement utilisé pendant la dictature. Dans cette ancienne maison bourgeoise, située à quelques minutes du centre ville en voiture, près de 5000 personnes ont été emprisonnées. Méconnu (même pour les chauffeurs de taxi), le lieu n'est pas facile à trouver, et manque de financement. Nous avons eu cependant la chance de profiter d'un atelier sur la condition féminine, destiné à une classe d'adolescentes. Une ancienne détenue était présente pour partager son expérience, et même si on a pas appris grand chose, son témoignage fut émouvant.
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Du fait du tremblement de terre, on a dû faire l'impasse sur le centre du pays et ses communautés Mapuche. Ces derniers luttent encore et toujours pour obtenir des droits et récupérer leurs terres afin de pouvoir vivre selon leurs traditions. Leur combat dure depuis la conquète espagnole, les injustices à leur encontre se perpétuent encore aujourd'hui, ce qui en fait l'un des problèmes politique majeurs du pays. Certaines communautés s'organisent pour mettre en place des projets de tourisme durable, que nous aurions vraiment voulu visiter. Reste que nous avons été confondus par la gentillesse et l'accueil des chiliens. Buena onda !
4 commentaires:
Balancez des photos de Valparaiso !
Si vous êtes encore à Santiago ou que vous y repassez... allez voir le quartier français et l'église des chiens. Tout près, il y a le glacier qui fait les glaces les plus incroyables que j'ai jamais vues.
Becs
caro
aujourdhui 4 avril voici 3 mois que nous suivons votre periple a travers l amerique du sud.dites nous:ces 90 jours vous semblent plus ou moins longs en etant loin de vos amis et vos familles?pour nous en tout cas cela semble une eternite mais en meme temps nous vous envions...super ce dernier article!continuez et envoyez nous plein de nouvelles.gros bisous a vous deux.annie et patrick
Votre article est super, intérèt du texte, limpidité du style, on a l'impression de passer la tête par la fenêtre et de faire le voyage avec vous.... A tres bientôt pour la suite et dans cette attente, gros bisous à tous les deux. :)
Mum &Dad
J'ai oublié l'essentiel, on est toujours à l'affût d'une nouvelle histoire sur le blog, mais c'est pour avoir de vos nouvelles......CP
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