dimanche 20 décembre 2009
Dernières fois
Pour nous deux, sensation étrange que de dire "au revoir, à dans 8 mois !" aux personnes qui partagent notre quotidien. Nous avons été très touchés par les marques d'affection, les mots d'encouragement, les cadeaux et le soutien reçus ces derniers jours.
De quoi se lancer gonflés à bloc dans l'aventure. Et avoir hâte de vous retrouver.
Merci à tous ! On vous réserve une place dans notre sac-à-dos, et on pensera bien à vous.
Anne-Gaëlle et Cédric
mardi 8 décembre 2009
"De Rio à Copenhague, ça chauffe pour la planète"...

Personnellement, je vous conseille le reportage audio en Bolivie sur l'exploitation du lithium, un métal que l'on utilise actuellement pour concevoir des batteries plus performantes. Située sous le salar de Uyuni (où nous irons), cette matière première attire de nombreux investisseurs, dont bolloré et sa future voiture électrique. Et pour cause, les réserves y sont les plus importantes du monde. Autant dire que pour le pays, les enjeux sont colossaux. Déjà, les questions de développement économique, de protection de l'environnement et de tourisme s'entremêlent.
Bon web-docu à tous, et faites part de vos impressions !!
lundi 16 novembre 2009
Dédicace à Dédikam

Concrètement, une fois installé devant l'ordinateur, il faut connecter sa clé USB (ou disque dur externe), sur laquelle nous avions au préalable installé FileZilla Portable, un logiciel permettant de se connecter à distance sur un serveur ftp. L'étape suivante consiste à rentrer nos codes Dedikam, puis à glisser-déposer les fichiers que l'on souhaite transférer. Un jeu d'enfant.
Par contre, niveau débit, cela dépend de la connexion Internet dont on dispose. Dans notre cas, cela tournait autour de 120 Ko/s. Il aura fallu un peu moins d'une heure pour transférer 5 minutes de vidéo qualité HD... Autant dire que nous devrons être patients. Par contre, ce sera très rapide d'envoyer nos photos et sons.
mercredi 4 novembre 2009
Itinéraire suite...
- Départ le 04 janvier 2010, direction le Sud du Mexique - Arrivée à Cancun. Nous allons arpenter durant un mois le Yucatan et le Chiapas.
- A partir du 30 janvier, nous traversons la frontière en bus pour passer 2 semaines au Guatemala.
- 15 février : aéroport de Guatemala City pour survoler l'Amérique centrale et aller directement au Costa-Rica.
- 1er mars : départ de San José - Costa Rica pour Santiago du Chili. On abandonne l'avion pour un petit bout de temps.
- 18 mars : on traverse la frontière en Patagonie pour rejoindre l'Argentine et la remonter par l'Ouest.
- 12 avril : passage en Bolivie.
- 3 mai : arrivée au Pérou via le Lac Titicaca.
- 24 mai : vol Lima (Pérou) - Buenos Aires: retour en Argentine pour 5 jours pour faire nos adieux à l'Amérique Latine et préparer la suite.
- 29 - 31 mai : on traverse une bonne partie de la planète en s'arrêtant à Sydney pour rejoindre l'Indonésie.
- 31 mai - 30 juin : découverte des îles de Java et Bali.
- 1er juillet : arrivée au Cambodge (via Hong-Kong) et dernier mois de voyage qui va nous emmener également dans le sud du Laos.
- 30 - 31 juillet : Retour vers Paris depuis Phnom Penh. Arrivée prévue à 6h30 du matin à Roissy le 31, pas sûr qu'on ait beaucoup de fans à l'aéroport pour venir nous accueillir!!
Ouaouh, ça va aller très vite! On a hâte d'y être et de partager ça avec vous !
lundi 2 novembre 2009
Le zébu malgache, un placement responsable
Comment vous est venue cette idée ? Pourquoi monter cette opération?
lundi 26 octobre 2009
Le point de vue de l'expert
Après des études de commerce, il co-fonde l’association Sentiers pour l’enfance, qui a notamment pour but la « valorisation du tourisme responsable sous toutes ses formes (solidaire, durable, équitable, communautaire, écotourisme…) ». Dans ce cadre, il s’est rendu à plusieurs reprises au Kirghizstan et au Cameroun pour y développer des activités de tourisme communautaire. Dans la foulée, il co-fonde le cabinet-conseil SPE tourism. Cette structure propose des formations et accompagne les acteurs (entreprises, associations, collectivités..) qui souhaitent mettre en place des initiatives de tourisme durable. Guillaume s’implique également dans le réseau Archimède, dont l’objectif est de communiquer autour du voyage solidaire, au travers des "Soirées du tourisme solidaire" (dont la dernière édition s’est déroulée mercredi 30 septembre à la Cité Universitaire, à la Maison du Mexique, et que nous avons malheureusement ratée !)
Pourquoi vous présenter Guillaume ? Et bien, sachez qu’il participera, d’une certaine manière, à notre voyage. Il a proposé de commenter sur notre blog les initiatives que nous visiterons entre janvier et juillet 2010. Son avis d'expert viendra ainsi enrichir notre réflexion, et animer le débat. Nous sommes donc très heureux qu’il nous accompagne dans cette aventure, tout en espérant que vous serez nombreux à venir sur ce blog pour échanger sur le tourisme durable.
mardi 29 septembre 2009
Le village des globe-trotters
Parmi nos rencontres, celle de Marie-Pascal et Florent fut l’une des plus intéressantes. Il y a un an, ces deux jeunes gens partaient faire le tour du monde via l’Amérique Latine. Revenus fin juillet, c’est l’esprit encore ailleurs qu’ils ont répondu à nos questions pratiques sur l’itinéraire. Ils nous ont notamment conseillé de redescendre le Chili via une route partant de Puerto Montt vers le sud. C’est sans doute par là que nous rejoindrons El Calafate et son Perito Moreno, magnifique glacier incontournable d’après eux. En attendant, voici leur blog.
Santé en voyage, matériel de randonnée, prise d’informations sur tel ou tel pays… Et le tourisme durable dans tout ça ? Et bien nous y pensions à tout moment lors de nos conversations, recherchant ici et là des initiatives ou des témoignages, mais rien. La plupart des globe-trotters présents, s’ils partagent sans aucun doute ces valeurs, n’avaient pas d’expérience dans ce domaine. Nous nous sommes donc contentés du débat animé par Tyn Braun sur le voyage responsable, en présence d’un guide d’Allibert (voyagiste spécialisé dans le trek) et d’une représentante de Cités Unies France (association qui accompagne les projets de territoires à territoires, dans le domaine du tourisme durable notamment).
Qu’en avons retiré ? Plusieurs choses, même si le débat ne fut pas très poussé. Tout d’abord, d’ici 2010, 50 % des agences de trekking françaises devraient avoir adopté la charte "Agir pour un tourisme responsable" (ATR), signe d’une normalisation des concepts du tourisme durable. Ce qui n’empêche pas ce dernier d’être parfois mal perçu : « Qui a envie de dormir par terre et de manger du riz tout le temps », aurait déclaré un élu. A plusieurs reprises, les émissions de CO2 générées par les vols en avion ont été considérés comme la limite du tourisme durable. « En 1970, 20 millions de personnes prenaient l’avion, en 2025, elles seront 200 millions », indiquaient le guide d’Allibert. Et d’ajouter : « finalement, le vrai tourisme durable c’est l’Auvergne, à pied ». A méditer.
jeudi 3 septembre 2009
Le Web-documentaire, c'est tendance !

Comment expliquer ce virage vers le Web reportage ? Pour plusieurs raisons qui semblent assez logiques. Tout d'abord, Internet constitue un moyen de diffusion à la fois large (sans limites presque) et bon marché. Parce qu'il permet de mélanger plusieurs médias, le Web-docu offre une souplesse incroyable. Enfin, il est interactif, en ce sens que l'internaute n'est pas forcément passif, comme devant la télévision. Plusieurs entrées son proposées, qui sont autant de chemins possibles.
Tous les web-docu ne sont pas à mettre dans la même boîte ceci dit. Certains sont plus ou moins professionnels techniquement, plus ou moins linéaire dans la navigation, plus ou moins riches niveau contenu. Mais le mieux, pour vous faire une idée sur le Web-documentaire, c'est encore d'aller voir par vous même. Ci-dessous la liste des web-docu sélectionnés à "Visa pour l'image" :
Génération Tian'anmen - Avoir 20 ans en Chine - Patrick Zachmann production Narrative
mercredi 19 août 2009
La journée des signes
1er signe: à la faveur d'un café pris à la terrasse d'un café anonyme du 17e arrondissement, nous avons graduellement compris que notre voisin, manifestement en pleine interview, n'était autre que le producteur de Gaza / Sderot, LE web-documentaire qui a été le déclic pour nous et donc un élément fondamental dans la construction de notre projet. Après avoir hésité, nous nous sommes contentés d'écouter ses propos sur l'avenir du web documentaire. Selon lui le modèle économique se cherche encore mais le public est en demande et pour lui ce nouveau média a un grand avenir devant lui. D'ailleurs les chaînes de télé ne s'y sont pas trompées puisqu'elles commencent toutes à investir dedans.
De quoi réfléchir...
2e signe: On a eu la confirmation qu'être lauréat de Paris jeunes aventures allait nous apporter encore plus qu'une aide financière. En effet Libévoyages est partenaire de l'opération et nous a contacté aujourd'hui pour nous encourager à leur envoyer des articles tout au long de notre voyage. Enorme visibilité puisque les articles postés sur ce mini site de Liberation sont lus en moyenne par 5000 personnes.
On ne demandait pas mieux nous, donc des nouvelles d'Itinéraires Bis, ils vont en avoir...
mardi 18 août 2009
Un itinéraire en bonne voie...

C'est drôle de visualiser notre itinéraire ainsi. A l'échelle du monde notre voyage de 7 mois paraît bien peu de choses...
(cliquer sur la carte pour voir de plus près).
mardi 11 août 2009
Hors des sentiers battus
Selon lui, ces prix élevés s'expliquent pour plusieurs raisons. Il s'agit tout d'abord de voyager hors des sentiers battus, ce qui implique une logistique plus complexe. En outre, le tourisme durable impose de faibles effectifs parmi les groupes de touristes, d'où l'absence d'économies d'échelle. Mais ce ne sont là que des pistes de réflexion.
C'est au cours de nos recherches que nous avons pris contact avec Carlos. Nous irons lors de notre passage au Pérou, à la rencontre d'un projet de reforestation qu'il a mis en place à proximité de Cuzco. Dans cette région, la pression démographique pousse les habitants à arracher leurs arbres, encore et encore. Résultat : ces derniers disparaissent, d'où un bouleversement de l'écosystème. Et les touristes dans tout ça ? Une partie du prix du voyage est consacré à l'achat d'arbre qui seront replantés par la population avec l'aide des touristes également. Il s'agit aussi d'informer les habitants sur les méfaits de la déforestation et de trouver des solutions alternatives. Nous avons vu des photos de ce projet, et on a hâte d'y être !
mardi 30 juin 2009
La Mairie de Paris nous soutient
Comment avons-nous réussi à convaincre notre jury composé de 4 voyageurs au long cours ? Difficile à dire, tant leurs commentaires se sont fait rares. Ils ont tout de même soulignés « un projet abouti, tenant la route ». C’est déjà ça. De notre côté, nous avons tenté de mettre en avant le potentiel de notre projet. Au-delà du voyage, notre objectif est de donner un maximum de résonance à notre webdocumentaire. Dans l’univers du tourisme alternatif, mais aussi auprès du grand public.
Malgré cette excellente nouvelle, le travail continu. Nous sommes à la recherche d’autres partenaires, et en quête d’initiatives de tourisme durable en Argentine, au Chili, au Pérou et en Bolivie ! Sans compter les préparatifs logistiques. 6 mois, ça passe très vite….
mercredi 10 juin 2009
Comment nous aider ?
Vous pouvez également nous aider via une contribution financière en numéraire ou en nature prêt ou don de matériel de randonnée et audiovisuel, réductions accordées sur achat, conception de maquette, de publicité. En collaborant à notre projet:
Vous participerez au développement local du tourisme durable.
Vous bénéficierez d’une visibilité importante dans l’univers du voyage et du tourisme, via nos opérations de communication (réalisation d’un Web documentaire, réalisation d’un diaporama à destination des jeunes, participation à différentes conférences ou festivals…).
De plus, votre image sera associée aux valeurs du tourisme durable, à savoir : respect de l’environnement, respect des populations et de leur culture, et juste rémunération pour tous les acteurs de la chaîne.
En outre, toute aide financière est déductible d'impôt.
mardi 9 juin 2009
Qu'est-ce que le tourisme durable ?
Trois notions majeures sous-tendent le principe du tourisme durable :
L'écotourisme : Il participe à la menace qui pèse sur le renouvellement des ressources naturelles telles que l’eau douce, les forêts et les récifs coralliens, et met en péril la survie de nombre d’espèces vivantes, trop souvent exposées au tourisme de masse ». La définition qu’en donne la TIES (Société Internationale de l’Écotourisme) date de 1991 : « L’écotourisme est une visite responsable dans des environnements naturels où les ressources et le bien-être des populations sont préservés ».
Le tourisme équitable : Il s'appuie sur les notions fondatrices du commerce équitable, à savoir la maîtrise de la filière touristique du producteur jusqu'au consommateur. Concrètement le tourisme équitable propose un service préalablement établi par les communautés d'accueil qui participent à la gestion continue de ces activités. Ainsi les bénéfices sociaux culturels et financiers sont en grande partie perçus localement et équitablement partagés entre les membre de la population locale. Une part des bénéfices peut être consacré à des micro projets de développement sur place.
Le tourisme éthique : Il revendique les valeurs élémentaires de respect, comme celles de na pas saccager les lieux de villégiature, ou de respecter les coutumes, les religions et les lieux sacrés des pays d'accueil.
lundi 8 juin 2009
Qui sommes-nous

Signes distinctifs :
Curieuse et toujours volontaire pour apprendre et faire de nouvelles expériences. Experte de l’organisation et de la planification (trop ?), cette tendance est heureusement temporisée par la distraction et l’indolence de Cédric.
A surveiller :
Montre peu d’affection pour les bébètes exotiques, héritière spirituelle et naturelle de Pierre Richard, le moindre talus herbeux devient synonyme de danger mortel…
Dans la vraie vie :
Passionnée par les voyages et le cinéma, ça fait 10 ans qu’elle se prépare au grand départ et 5 ans qu’elle travaille dans la communication.
Ce qu’elle regrette déjà :
Son lit au matelas garanti à vie, la famille et les amis, les séances hebdomadaires de cinéma, le truc indispensable qu’elle aura oublié d’emporter.
Ses objectifs :
Pro-fi-ter, ramener plein de témoignages pour faire un web-documentaire qui déchire, pouvoir tenir une conversation dans 3 langues, avoir des souvenirs pour toute une vie.
Cédric Duval, 31 ans
Signes distinctifs :
Mal coiffé, la tête dans les nuages, il s’intéresse à tout, du coup les journées sont trop courtes.
A surveiller :
Possède un sens de l’orientation déplorable, et s’égare souvent. Cette tendance est heureusement compensée par le GPS interne dont dispose Anne-Gaëlle.
Dans la vraie vie :
Apprécie l’indépendance dont il dispose en tant que journaliste free lance, mais brûle d’impatience d’amorcer ce voyage en équipe.
Ce qu’il regrette déjà :
Sa famille, ses amis, sa guitare (mais il emportera un ukulele avec lui), les journaux et le fromage.
Ses objectifs :
Echanger, partager, communiquer. Et comprendre un peu mieux ce monde composé d’êtres si différents. Sans oublier de ramener de quoi faire THE webdocumentaire sur le tourisme durable.
Vous pouvez nous envoyer un mail à l'adresse suivante : itinerairesbis@gmail.com
dimanche 7 juin 2009
Pourquoi ce blog ?
Une fois sur le terrain, nous partagerons notre aventure, entre circuits touristiques classiques (auxquels nous n'échapperons pas), et circuits plus respectueux des hommes, de l'environnement et plus juste économiquement. A tous moments, vos commentaires seront les bienvenus, vos conseils aussi. Bon voyage !
samedi 6 juin 2009
Pourquoi "Itinéraires bis ?"
Ces effets nuisibles pour la culture, l'environnement et l'économie des régions visitées ont conduit à penser un tourisme « durable », capable de conjuguer la liberté du voyage et du tourisme avec le respect des populations et des régions visitées. Préoccupation des gouvernements, des voyagistes et des citoyens, cette forme de voyage connaît une progression d’environ 20 % par an, mais ne représente encore qu’une partie infime du marché.
Comment, dans ce cadre, contribuer au développement du tourisme durable ? En informant. Notre projet consiste à réaliser un web documentaire pour éclaircir le concept de tourisme durable, qui reste flou pour une majorité de personnes. Que se cache –t-il derrière les mots de voyage responsable ? Comment voyager durable ? Combien cela coûte-t-il ? Doit-on forcément passer par une agence ? Existe-t-il plusieurs formes de tourisme durable ? Autant de questions auxquelles nous essaierons de répondre en donnant la parole aux différents acteurs du tourisme durable (voyageurs, professionnels, collectivités locales), que nous rencontrerons sur le terrain.
=> Aller à la rencontre de populations locales mettant en place des initiatives relevant du tourisme durable en Amérique latine et en Asie.
=> Identifier les différents acteurs impliqués dans le tourisme durable, et les différentes formes de tourisme durable
=> Etudier les projets de développement qu’ils mettent en place (projets de commerce équitable, d'écotourisme ou culturels)
=> Evaluer l’impact du tourisme durable sur ces communautés
Nos réalisations
Il s’agit d’inscrire notre initiative dans la durée, en utilisant notre expérience terrain pour, au retour, réaliser des outils concrets destinés aux différentes cibles du tourisme durable :
- Réalisation d’une exposition photo ( et/ou diaporama) qui pourra être présenté dans des lieux partenaires (mairies d’arrondissement de Paris, MJC, centres d’animation), dans les festivals dédiés au tourisme durable (ex : Festival Cultures Aventures, Festival Partir Autrement, Festival des Globe-Trotters)
Pour que le tourisme durable se développe l’accès à l’information est également un point clé pour les collectivités locales. Il faut qu’ils connaissent les débouchés du tourisme durable, ses contraintes, son fonctionnement. C’est pourquoi, tout au long de notre voyage l’objectif est de faire bénéficier chacun des acteurs locaux des partages d’expérience et témoignages que nous pourrons recueillir au fil de nos destinations :
- Point forts et faiblesses des projets existants
- Projets en développement
- Contacts (associations, ONG…) avec qui établir des partenariats pour être accompagné dans la mise en place d’un projet.